Le 14 décembre 1972. C’est la dernière fois qu’un homme a foulé le sol lunaire. L’astronaute américain Eugene Andrew Cernan avait passé 23 jours, une heure et quinze minutes dans l’espace à l’occasion de cette dernière mission direction la Lune, menée par la Nasa (Agence spatiale américaine) : Apollo 17.
Et si votre agence de création de sites internet fait un retour sur la Lune aujourd’hui, c’est parce que l’Agence spatiale européenne – l’Esa – a dans l’idée de construire une base lunaire, et même d’ériger un véritable village sur place, d’ici 2030.
Un projet bien ambitieux annoncé officiellement en décembre par Jan Woerner (directeur général de l’Esa) lui-même, à l’occasion d’une conférence spéciale organisée à Noordwijk, aux Pays-Bas. Il a exposé ses ambitions devant 200 experts venus de 28 nations. Et cela a convaincu, puisque la Nasa devrait rejoindre l’aventure.
Un plan d’attaque en trois dimensions
L’Esa envisage d’envoyer ses premiers robots sur le satellite naturel de la Terre dès 2020. Il s’agirait notamment d’imprimantes 3D ayant pour mission de construire un habitat fiable afin de rapidement y accueillir des humains.
Tout cela paraît extraordinaire. Mais ce qui l’est encore plus, c’est que les experts pensent que les imprimantes pourront s’alimenter directement de poussière de Lune, connue sous le nom de régolite. Cet abri protègera les astronautes des météorites ainsi que des radiations spatiales ou encore des variations thermiques importantes. Ils pourront donc mener leurs recherches en sécurité.
La Nasa voit plus loin
D’après la Nasa, ces constructions lunaires seraient idéales pour profiter de certaines ressources, telles que l’hydrogène contenu dans la glace présente sur le satellite.
Certains scientifiques projettent également de fabriquer un télescope, afin de profiter d’une vue enrichie et nouvelle de ce qui nous entoure. L’objectif principal de la Nasa étant, à termes, de mettre le pied sur Mars pour de bon.