Social commerce, cap sur l’avenir

Coup d’œil au fil d’actu de vos réseaux sociaux préférés. Facebook, Instagram, Snapchat… Combien de fois cela vous arrive-t-il chaque jour ? Disons que c’est devenu aussi naturel que de mettre la clé dans le contact de son véhicule. Les Européens passent une à deux heures par jour sur les réseaux sociaux. Et vous savez quoi ? Cette interconnectivité à échelle mondiale fait – en tout cas va faire – le beurre de l’e-commerce. Un terme a même été inventé pour ça : le social commerce. À l’agence web Web Omega, spécialiste de la création de sites e-commerces, nous avons tenté d’appréhender ce phénomène.

Carte du monde et symboles de réseaux sociaux.

http://www.fevad.com/documentation/le-lab-n-16-juin-juillet-2016-social-commerce

Point sur le social commerce

Pour les néophytes, « social commerce » (à l’anglaise) s’apparente peut-être à un néologisme. Pourtant, c’est so 2005. Mais disons que le concept prend davantage d’ampleur depuis 2014 et qu’on commence à en banaliser l’appellation. En quelques mots, le social commerce est l’utilisation des réseaux sociaux pour aboutir à des transactions sur des sites e-commerces. Plus largement, ce phénomène montre la dimension communautaire de l’acte d’achat. On aime utiliser les réseaux sociaux pour chercher un produit, lire l’avis de ceux qui l’ont déjà testé et demander le point de vue de ses amis. C’est le cas de 40 % des consommateurs âgés de 16 à 24 ans, et de 30 % de la population mondiale, tous âges confondus.

Une aubaine pour les marques à qui ce phénomène ouvre une voie royale à l’international et une visibilité démultipliée. C’est, parallèlement, une belle carte e-commerce à jouer pour les réseaux sociaux. L’Asie a déjà sauté le pas et propose des applications telles que LINE en Thaïlande et au Japon, et WeChat en Chine, au Japon et en Afrique du Sud. Ces plateformes communautaires dotées de fonctionnalités e-commerces sont un véritable succès, et une pléiade de start-up françaises et de réseaux sociaux américains cherchent à emboîter le pas de ces pionniers.

L’exemple de WeChat

Bien loin des standards occidentaux, la Chine a – comme à son habitude – développé ses propres codes et comportements. Il y a trois ans, la société Tencent Holdings Limited a mis au point WeChat, un réseau social révolutionnaire. En plus de permettre à une communauté d’exister et d’interagir, WeChat permet d’acheter en ligne. Il suffit d’y avoir connecté son compte bancaire pour régler ses factures, ses courses au supermarché ou encore ses commandes sur internet en scannant simplement un QR code mis à disposition. C’est devenu un moyen de paiement pratique et tout à fait généralisé.

Et depuis 2014, WeChat propose une plateforme e-commerce à laquelle les Chinois ont massivement adhéré. Le réseau social permet même aux marques de gérer leurs relations clients par chat (parce que c’est la norme en Chine) en différentes langues (pour ceux qui ne comprennent pas le chinois) et selon différents critères. C’est-à-dire que l’appli est assez perfectionnée pour adapter le message à divers segments, selon le sexe, l’âge, la localisation ou encore le fait qu’on ait affaire à un leader d’opinion. On appelle ça le social CRM (customer relationship management/gestion de la relation client). Notons qu’en plus de tout cela, WeChat est également utilisé par les marques dans la gestion du service de renseignements et de l’après-vente, une fonctionnalité qui permet à la marque d’établir un véritable lien avec le client via le canal chinois. Du haut niveau, donc.

Sources :
http://www.fevad.com/documentation/le-lab-n-16-juin-juillet-2016-social-commerce

http://www.ecommercemag.fr/Thematique/marketing-1012/Breves/Tribune-reseaux-sociaux-mettent-cap-commerce-306381.htm

http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/63356/wechat----a-la-decouverte-de-la-boite-a-outil-du-e-commerce-chinois.shtml

http://www.culturecrossmedia.com/social-commerce-est-ce-lavenir-du-e-commerce-2/

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