Facebook part (encore) en croisade contre les articles « racoleurs »

Qui ne connaît pas ces articles au titre accrocheur tel que « Vous ne devinerez JAMAIS ce que ce chien est capable de faire !!! » ou encore « Les secrets de stars les plus sombres, surtout le 8e, on ne s’y attendait pas ! » ? Ces articles qui nous poussent inévitablement au clic envahissent nos fils d’actualité sur Facebook, au détriment des informations sérieuses, ce qui a poussé ce dernier à agir pour endiguer ce virus.

Un main symbolisée à base de pixels.

https://pixabay.com/fr/souris-mauszeiger-main-doigt-1626473/

Votre agence de création de site internet vous fait donc un topo complet sur le clickbait (piège à clics) et les actions de Facebook mises en place pour lutter contre ce parasite.

Essayez de ne pas rire cliquer

On aimerait ne jamais avoir cliqué sur un tel article, mais que celui qui ne l’a pas fait, ne serait-ce qu’une fois, jette la première pierre… Personne ? Donc, on sait qu’il ne faut pas, alors pourquoi clique-t-on sur ces articles ? Tout simplement parce qu’ils ont des titres « qui retiennent de manière intentionnelle des informations cruciales ou bien trompent les gens, ce qui les oblige à cliquer pour trouver la réponse », indique le réseau social de Mark Zuckerberg.

On peut facilement les reconnaître parce que le titre est écrit pour tout ou partie en majuscules avec un usage abusif des points d’exclamation et une syntaxe facilement reconnaissable (parce que déplorable).

Un fléau qui nuit à l’information, la vraie !

À force de cliquer sur tout et n’importe quoi, on assiste depuis quelques années à une « pollution éditoriale » de notre fil d’actualité, engendrée par ces articles piège-à-clics qui nuisent à la stratégie de Facebook qui se veut aussi être (ou devenir) un site de partage d’informations sérieuses.

En effet, l’ordre d’apparition des articles dans le fil d’actualité est (ou était) conditionné par le nombre de clics et de « j’aime ». Impossible donc, pour les articles sérieux, qui demandent de la recherche et du temps, de sortir du lot et avoir un référencement sur internet correct face à la quantité astronomique de clickbaits qui pullulent sur Facebook. Ils se retrouvent donc noyés dans la masse d’informations inutiles que sont les articles racoleurs.

Et ça n’est pas près de s’arrêter. En effet, les sites hébergeant ces articles sont devenus de véritables « usines à fric ». Les annonceurs ont bien compris qu’en achetant les espaces publicitaires présents sur ces derniers, leurs publicités seraient vues des millions de fois. C’est pourquoi ceux-ci se vendent aujourd’hui à prix d’or. Le clickbait est donc devenu un véritable business à part entière.

Une guerre qui ne date pas d’hier

Facebook n’en peut plus de ce genre de pollution parasite qui est en train de ruiner un outil qui pourrait être réellement intéressant en termes de partage d’information.

C’est pourquoi, en 2014, le réseau social lance sa première offensive visant à réduire le nombre d’articles racoleurs, ou du moins, les faire apparaître en bas du fil d’actualité. La stratégie alors mise en place était basée sur le temps passé en dehors du fil d’actualité à partir du moment où l’on cliquait sur l’article, et le ratio entre le nombre de clics et le nombre de partage ou commentaire. Tout ceci afin de valoriser les articles de qualité, sur lesquels on passera plus de temps et que l’on partagera plus facilement.

Cette technique n’a malheureusement pas eu l’effet escompté. Facebook tente donc une nouvelle approche en 2016. Cette année-là, l’algorithme élaboré permettait de reconnaître certains mots-clés ou formulations de titre généralement utilisées dans ces articles. Là encore, cette modification n’a pas été efficace très longtemps. Très vite, les sites spécialistes se sont adaptés et ont trouvés de nouvelles techniques pour remonter dans les propositions.

Mais Facebook n’a pas dit son dernier mot, le 10 mai dernier, le réseau social a annoncé de nouveaux changements dans son algorithme. Les pages web feront désormais l’objet d’une analyse poussée afin de détecter les publicités présentes. Si celles-ci se trouvent en trop grand nombre, malveillantes ou encore décevantes, escortstars.ch les articles seront rétrogradés.

La guerre n’est donc pas nouvelle mais les batailles s’enchaînent. Il ne fait nul doute que la partie est loin d’être finie. Pour ne rien louper de l’actualité venez suivre notre page Facebook !

Sources
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/01/facebook-change-de-nouveau-son-algorithme-pour-moins-mettre-en-avant-les-informations-douteuses_5072610_4408996.html
http://www.01net.com/actualites/facebook-fait-la-chasse-aux-articles-pieges-a-clics-1161983.html
https://www.lesechos.fr/05/08/2016/lesechos.fr/0211186591764_vous-ne-devinerez-jamais-ce-que-facebook-va-faire-contre-le---clickbait--.html

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